Le
15 mai 2010 eut lieu le premier colloque Roland Farthes. Bien décidés
à rendre un hommage sincère et vibrant, mais ni compassé ni
stérile à cette figure unique de la pensée farthienne que fut
Roland Farthes, nous décidâmes de nous imposer quelques
contraintes. « L'amour n'est jamais aussi bon que sous la
contrainte », phrase attribuée à un certain DSK, que
n'auraient pas renié les fondateurs de l'OUTRICOT, le fameux ouvroir
potentiel de tricot, nous inspira.
Première
contrainte : nos ébats devraient se dérouler dans un lieu public,
chacun étant libre d'y participer. Nous choisîmes le Parc Emmanuel
Liais à Cherbourg, ville de naissance de Roland Farthes.
Deuxième
contrainte : parler d'un objet ou d'une pratique farthienne. Nous
établîmes une liste de départ, qui ne cesse de s'allonger depuis
et que chacun était invité à ne pas utiliser. Et ne connaissant
rien d'aussi sexy, nous décidâmes de traiter ces sujets farthiens
sous le mode de la conférence.
Troisième
contrainte et certainement celle qui donna le plus de fil à retordre
à nos aimables allocuteurs, camper un type de conférencier :
l'anxieux, le libidineux, l'intarissable, le bègue, le dandy,
l'arriviste, le sûr de lui, la femme fatale... Là encore, une liste
fut élaborée... vous connaissez la musique.
Les
actes du colloque ont pour but de permettre à tous de lire ou de
relire les conférences qui furent tricotées à partir de ces trois
contraintes. Manquent toutefois les deux allocutions de monsieur
Vabre, Poésie et peau de zombie et l'intervention du jeune
cadre dynamique de la CCI de Cherbourg avec son projet pour la
Divette. Il faudra s'en remettre à nos mémoires, paniers plus ou
moins percés.
La
version numérique des actes sera enrichie par les quelques photos
qui ont été prises le jour du colloque. Technophobie farthienne ou
événement paranormal, les différentes caméras et appareils photo
ont rendu l'âme les uns après les autres.
Néanmoins,
ce fut un beau colloque, un bon colloque et comme tout bon colloque,
il se clôtura par l'engloutissement de moult petits fours par des
bouches d'autant plus avides que certaines n'avaient rien avalé
depuis trois jours ( cf . Autoroutes de l'information et informations
de l'autoroute ).
Un
premier pas dans la réhabilitation de la figure et de la pensée
farthienne.
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