1959. Alors que sortent en salles coup sur coup Les 400 coups et A bout de souffle , films manifestes des enfants terribles du Cinéma français faisant déferler la nouvelle vague d’un 7 e art revivifié qui prône que si « la photographie, c’est la vérité, le cinéma, c’est la vérité 24 fois par seconde », Roland Farthes balbutie ce qui n’est encore qu’une esquisse de son théâtre du réel, théâtre de l’instant et de l’altérité qui met en perspective la place de l’intellectuel de Dreyfus à La misère du monde. 1961. Avec Arbeit macht frei , Roland Gérard Farthes interroge la dualité post-moderne de l’Homme par le medium de la dialectique et de la sémiotique. Dialogue dont les emprunts au théâtre de l’absurde ne doivent pas faire oublier l’ombre tutélaire d’un Primo Lévi. Ecce homo . A l’instar d’Hannah Arendt, Roland Farthes vient rien moins que questionner le champ totalitaire. Sans retenue, Farthes y multiplie les emprunts au maître du suspense dont le tout ...