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Affichage des articles du 2011
Merci à Plonk et Replonk. Pour la visite de leur petit salet chuiche, c'est par là :   http://www.plonkreplonk.ch/?a=8 .

Introduction aux Actes du colloque 2010

L e 15 mai 2010 eut lieu le premier colloque Roland Farthes. Bien décidés à rendre un hommage sincère et vibrant, mais ni compassé ni stérile à cette figure unique de la pensée farthienne que fut Roland Farthes, nous décidâmes de nous imposer quelques contraintes. « L'amour n'est jamais aussi bon que sous la contrainte », phrase attribuée à un certain DSK, que n'auraient pas renié les fondateurs de l'OUTRICOT, le fameux ouvroir potentiel de tricot, nous inspira. Première contrainte : nos ébats devraient se dérouler dans un lieu public, chacun étant libre d'y participer. Nous choisîmes le Parc Emmanuel Liais à Cherbourg, ville de naissance de Roland Farthes. Deuxième contrainte : parler d'un objet ou d'une pratique farthienne. Nous établîmes une liste de départ, qui ne cesse de s'allonger depuis et que chacun était invité à ne pas utiliser. Et ne connaissant rien d'aussi sexy, nous décidâmes de traiter ces sujets farthiens sous le mode de la ...

Chaotic Love Story

Caram’bar

Conférence donnée le 15 mai 2010 par monsieur E. Lerouxel, avec la complicité active et moustachue de QRZfredo33 1954 : R oland Farthes va sur ses quinze ans et assiste à la naissance du Carambar à Marcq-en-Barœul par messieurs Gallois et Fauchille fils, dans l’usine du chocolat Delespaul-Havez .. Selon la rumeur, c'est par accident qu’un mélange de caramel et de cacao aurait atterri dans une machine déréglée et aurait donné naissance à la célèbre confiserie. Cette machine aurait produit du caramel en barres, débité ensuite à la longueur voulue ; d'où l'origine du nom Caram’bar , en deux mots, devenu Carambar en un seul en 1977. Enfant du rationnement et bâtard lui-même, Farthes est tout de suite saisi par ce métissage accidentel. Aussi est-ce dans une fièvre quasi extatique qu’il écrit en une nuit ce texte intitulé Caram’bar appliquant là les principes d’écriture automatique chers à Desnos. Paru en 1955, dans le recueil Fantaisie Primitive (Musée du qu...

De l'influence du jokari sur la pensée farthienne

Conférence donnée le 15 mai 2010 par monsieur F. Bouguennec, membre du club de Rolanfarthisme de Dunkerque N ombreux sont les mystères qui entourent la vie tumultueuse de Roland Farthes. Qu'en est-il de la liaison torride qu'il aurait entretenu avec Nana Mouskoury au cours de l'été 1964 ? Ou est-ce lui, qui comme le dit la légende, a propulsé les Jackson Five sur le devant de la scène plutôt que Quincy Jones ? Tout cela reste nimbé du flou de l'incertitude. En revanche, s'il y a une chose dont nous sommes certains, c'est de sa passion inconditionnelle pour le jokari. Dès son plus jeune âge, Roland Farthes a pris l'habitude de combler les heures de solitude en jouant avec son jokari et il ne s'agit pas d'une métaphore sexuelle. Je vous prie d'entendre le mot jokari au sens le plus strict, c'est-à-dire celui d'un jeu de baballe où la susdite baballe est attachée à un élastique qui est lui-même fixé à un socle, généraleme...

Des informations de l’autoroute aux autoroutes de l’information

Conférence donnée entre le 15 et le 18 mai 2010 par QRZ fredo33 du collectif anarcho-libertaire Max Meynier Q uand on parle de Citizen Band, qu’entend-on ? Eh bien mes chers amis, il s’agit bien entendu de la Cibie, en anglais C.B. Qu’est-ce que la Cibie ? Référons-nous à la définition donnée par RF dans son ouvrage paru en 1980 «  La cibie pour les nuls  » : « La citizen band ou CB (de l’anglais bande des citoyens ) est une bande de fréquence allouée au trafic radio et ouverte à tous. En français, le sigle CB , qui a parfois été traduit par canaux banalisés , se prononce toujours « cibi », à l'anglaise. Par extension, le mot CB désigne aussi les émetteurs. On appelle les utilisateurs les cibistes. La radio-CB est donc un moyen de communication "grand public", offrant un large éventail de possibilités d'utilisation (loisirs, sécurité, convivialité, etc...), et qui saura à n’en pas douter acquérir ses lettres de noblesse dans l...

La moustache : quelques notions de virilité et d'identité française.

Conférence donnée le 15 mai 2010 par monsieur M. Jamet de l'Institut d'ethno-psycho-patho-anthropologie moderne du travail de Lausanne Un état des lieux de la recherche en sciences sociales et économiques sur le poil. P assons rapidement sur les femme à barbe et les grand mères : pas de sexisme ni de genrisme. Débutons de but en blanc par une question : où est passée la moustache ? Oui messieurs-dames, c'est évident et pourtant cela se passe insidieusement : la moustache disparaît. Plus une moustache à la télé, au cinéma, plus une moustache dans les journaux, plus une moustache à la radio... Holà me direz vous, il reste bien quelques moustaches. Oui, mais elles sont dépolitisées et asexuées. C'est ce que je propose de voir au travers de quelques remarques diverses et éparses. Quelques grands moustachus : Gengis Khan, Ghandi, Einstein, Nietszche, G. Clémenceau, Brassens, Dali, S. Hussein, Staline, Zapata, Hiro Hito... La moustache fa...

La tia gata

Ou Everything you always wanted to know about Descartes but were afraid to ask   Conférence du 15 mai 2010 donnée par monsieur E. Lerouxel, docteur ès maintien et bonnes manières, enseignant à l'Université du bon goût de Saragosse.   E nfantée du vieil ibère tia 1 , la tante, la tata, et du castillan gata 2 , la chatte, la « tia gata », néologisme farthien, cache pour mieux dévoiler, voile pour mieux révéler la crudité gallicane du « ta chatte » immémoriel, du « ta chatte » freudien, du « ta chatte » éternel. Nourrie au sein de Nabokov 3 , la lolitia (que nous pourrions traduire par « lolitachatte ») incarne bien tout le paradoxe sociétal empreint d’un Warholisme 4 mâtiné de Mac Luhan. Car enfin, cette tia gata (ou tiagata) marque rien moins que l’entreprise de désenchantement-réenchantement 5 du corps la plus aboutie depuis les années 20, décennie du charleston, décennie du bibi, décennie de la fanfreluche. Mais arrêtons-nous un m...