Dira-t-on un jour la
solitude des grands Hommes ? Qui chantera tel l’aède antique
l’ivresse solitaire des hautes cimes ? Qu’est-ce que la
grandeur ?
De
la grandeur. Essai.
Naît-on
grand ?
D’aucuns
affirmeront sans doute que l’on peut naître grand tel Louis XIV ou
Pu Yi (ce comparatif aussi anachronique que dispendieux est surtout
dicté par l’injonction de développer la franchise Roland Farthes
Inc. à l’export (cf. circulaire C2016-3 bis) et plus
particulièrement en Extrême-Orient où l’élixir du Dr Farthes
est en plein essor. Savez-vous que d’ici l’horizon 2025, on table
sur un flacon d’élixir par an et par habitant dans le seul delta
du Mékong ?).
D’aucuns
donc affirmeront que l’on peut naître grand mais c’est pure
faribole.
On
ne naît pas grand. On le devient. Comment devient-on un grand homme
tel le Général, RF ou même Dominique de Villepin ? La réponse
est assez simple : on devient grand en mangeant de la soupe.
Soupe de légumes en l’occurrence.
Toutes
les soupes se valent-elles ? Non. Bien sûr que non. Si
l’on ne peut nier l’intérêt gustatif des divers potages du
vaste monde, je ne vous encourage pas à vous gaver de soupes
chinoises si vous visez la grandeur.
Il
n’y a qu’à voir l’aspect rudimentaire du Chinois moyen. Encore
le terme « moyen » n’est-il pas sans une certaine
redondance puisque le Chinois est moyen. Pas de petit, pas de grand.
– Alors je sais ici que l’on va m’objecter que ce n’était
pas la peine de citer Pu Yi en préambule si c’est pour vider le
petit jaune par la suite. Mais très honnêtement messieurs-dames,
tout mon charabia pour le Chinois, c’est du Chinois.
On
pourrait longuement questionner cette expression : quel peuple
peut être assez crétin pour traduire l’incompréhensible en
disant « C’est du Chinois » alors même que le locuteur
est chinois, ça dépasse l’entendement. « C’est du
Chinois ! » Et c’est bien dans la manière de faire du
petit (je veux dire du moins d’1,89 m inclus dans les petits),
cette capacité intellectuelle comme inopérante.
Du
reste, je me doute bien que tout ce texte est pure perte de temps,
telle de la confiture aux cochons puisque la moitié de cette
assistance est encore en train de se demander qui était Pu Yi quand
l’autre se demande : « Combien qui peut mesurer ? »
Voilà bien la grande question des petits : « Combien que
tu mesures ? » A-t-on jamais vu un grand demander à un
petit : « Combien que tu mesures ? »
Donc
la soupe. A l’instar de la soupe chinoise ou asiatique (soyons
pan-asiatique pour une fois. Au moins y aura-t-il eu au moins un rêve
de grandeur dans toute l’histoire de ce continent de nabots, je
veux dire de moins 1,89 m inclus), je ne vous recommande pas la
bouillabaisse.
A-t-on
jamais vu un Méridional grand ? Non, le méridional est moyen
voire petit. Il est aussi fainéant. Ce qui m’amène à la deuxième
qualité requise pour devenir grand : l’ambition. Hé oui, il
est temps de le dire car j’en vois qui attaquent leur 3e
assiette de soupe pour rattraper le temps perdu.
La
soupe est une chose. L’ambition en est une autre. On ne naît pas
grand. On le devient. A la force du poignet, ai-je envie de dire. Et
quand survient l’écœurement à la 3e
louche de vermicelle, quand certains rendent les armes, d’autres ne
rompent pas. Fluctuat nec mergitur.
Si
l’on a réglé la question du « Comment ? ».
Restent les questions du Quoi et du Qui. Qu’est-ce que la
grandeur ? A vue de nez, je dirais entre 1,90 m et 2 m. La
taille idéale étant 1,92 m. Ce qui se trouve être mon cas. Donc
maintenant que j’ai réglé la question essentielle pour une moitié
de l’assistance, nous pouvons en venir à considérer cet état de
grâce qu’est la grandeur. Etat de grâce, nuage céleste. La vie
de grand, c’est le paradis.
Comment
font les petits quand ils vont au concert pour voir le groupe ?
Ils dansent alors que le grand n’a pas besoin de se déhancher
comme un damné pour voir la scène. Merci.
Comment font les petits pour attraper un pot de confipote au supermarché ? Ils ne peuvent pas. Alors ils se gavent de ces pots de confiture de fraise bon marché. De ceux qu’on range en bas parce que les pauvres peuvent bien se baisser.
Qui passe un mauvais moment au cinéma ou au théâtre dès lors qu’on s’assoit devant lui ? Le petit.
Comment font les petits pour attraper un pot de confipote au supermarché ? Ils ne peuvent pas. Alors ils se gavent de ces pots de confiture de fraise bon marché. De ceux qu’on range en bas parce que les pauvres peuvent bien se baisser.
Qui passe un mauvais moment au cinéma ou au théâtre dès lors qu’on s’assoit devant lui ? Le petit.
Donc
la vie du petit est un enfer auquel s’ajoute la nécessité de
s’habiller en petit bateau taille 14 ans. Tout ça par manque de
persévérance. « Ah ben si j’avais su », dit souvent
le petit. « Ah ben ça oui bien sûr », qu’on lui
répond par gentillesse parce qu’au fond il ne pourra pas dire
qu’on lui a pas dit : « Mange ta soupe, ça fait
grandir ». En attendant, la pilule doit être dure à avaler.
Pour
se venger, le petit fourmille d’idées pour emmerder le grand.
Portes, poutres, tables trop basses. N’est pas Monte-Christo qui
veut.
Bas.
Jusque dans la vengeance.
Alors
penchons-nous sur le petit. Car vous les petits ne pouvez vous
imaginer le temps que nous passons nous les grands penchés sur vos
implacables destinées. On n’en oublierait presque que l’on peut
relever la tête.
Avez-vous
déjà vu un grand croiser un de ces êtres difformes de plus de 2
mètres. Certains n’ont pas idée quand même. Soupe, ambition et
tempérance. Il y a des limites à la soupe. C’était toujours ce
que disait Roland à son pote André le Géant. « Dédé, mollo
sur la soupe »
Fin
de la parenthèse (j’en arrive parfois à ne plus savoir si c’est
la conférence qui est une parenthèse dans la digression et vice et
versa ou tout le contraire).
Bref,
penchons-nous sur le petit avec son physique de Playmobil. Encore une
vengeance de la guilde des nabots. A-t-on jamais vu un playmobil
grand ? Bien sûr que non.
Mais
la comparaison n’est pas malvenue (en même temps, c’est un peu
normal vu que j’écris moi-même le texte que les métaphores
nourrissent mon développement. J’ai une vision claire. Straight
on, straight on and left.). Le petit est au grand, ce que le
playmobil est à l’être humain. Une imitation caricaturale et pour
ainsi dire risible.
Qui
n’a jamais éprouvé ce sentiment d’hilarité contagieuse en
regardant les petits de moins d’1,89 m inclus. Ces membres comme en
échelle ½. Comme les maquettes d’antan. Cette petite tête qui
surplombe ce petit corps. On dirait presque des vrais. Rien qu’à
les imaginer au volant de leur 4X4. Ah Ah. Perchés sur leurs petits
sous-culs. Prétendument parce que les sièges en noyau de cerise
sont trop durs. Ben voyons. Ah Ah. Rien qu’à les imaginer sur
leurs marche-pieds pour se brosser les dents. Leurs petites dents. Ah
Ah. Avec leur petit canapé et leur petite télé, leur petit caddie,
comme celui des enfants dans les supermarchés. Hé, hé. Les petits
de moins d’1,89 m inclus. Le petit, c’est comme un clone raté du
grand.
Mais
assez ri car vient la question du qui ? Court-on le risque
d’avoir un petit dans la famille me demande-t-on souvent à
l’occasion de conférences comme celles-ci ? Le risque zéro
n’existe pas. Pour se garder d’un tel malheur qui frappe 1
famille sur 3, rappelons-le. 3 petits diagnostiqués chaque seconde.
260 000 cas par jour. Rien qu’en Chine.
Alors
comment se prémunir d’un tel fléau ? Principe de précaution.
Si nous savons d’ores et déjà que la soupe de légumes permet de
grandir et que les soupes chinoises et la bouillabaisse sont
contre-indiquées, rien ne permet à ce stade de nos connaissances
d’écarter certains aliments qui pourraient constituer des facteurs
aggravants.
On
sait que le Chinois aime la soupe chinoise. A l’heure actuelle,
rien ne nous permet d’écarter des aliments tels que le riz ou les
pâtes respectivement prisés par les Asiatiques et les
Méditerranéens. C’est le principe de précaution qui doit
prévaloir.
Outre
l’alimentation, c’est aussi la question des fréquentations. Là
encore, pas de demie mesure. A l’exclusion des enfants,
interdiction de fréquenter des petits, c’est la condition sine qua
non pour préserver la pureté de l’espèce. On ne se reproduira
donc pas non plus avec des petits. Même pour rigoler.
Evitons
aussi de fréquenter des gens de gauche. Connaissez-vous un seul type
de gauche ou prétendu tel qui soit grand ? La réponse est
non : Marx, Mendès, Lénine, Trotsky, Cazeneuve, Hollande ou
même Mitterrand. Le socialiste est petit. Sans doute est-ce pour
cela qu’il passe son temps à vouloir racketter les grands patrons.
Notons aussi que le national-socialiste est aussi petit ainsi que son
copain transalpin. Encore la trace d’un abus de bouillabaisse, de
minestrone et de toutes ces sortes de nourritures tiers-mondistes.
En revanche, le type de droite est grand. Chirac, Villepin, Villiers, De Gaulle. Voilà la santé. La taille, elle ne ment pas. C’est d’ailleurs un signe qui ne trompe pas. Regardez J.M. Houllegatte et ce sera ma conclusion car c’est toujours la bassesse du petit à l’œuvre qui passe son temps à demander de faire court. On peut éternellement disserter sur telle ou telle qualité, telle pratique alimentaire qui fait la grandeur des grands hommes mais à quoi bon tourner autour du pot quand on compte dans son entourage un tel spécimen de grandeur. La Grandeur, c’est Jean-Michel Houllegatte. A qui je dédie cette conférence.
En revanche, le type de droite est grand. Chirac, Villepin, Villiers, De Gaulle. Voilà la santé. La taille, elle ne ment pas. C’est d’ailleurs un signe qui ne trompe pas. Regardez J.M. Houllegatte et ce sera ma conclusion car c’est toujours la bassesse du petit à l’œuvre qui passe son temps à demander de faire court. On peut éternellement disserter sur telle ou telle qualité, telle pratique alimentaire qui fait la grandeur des grands hommes mais à quoi bon tourner autour du pot quand on compte dans son entourage un tel spécimen de grandeur. La Grandeur, c’est Jean-Michel Houllegatte. A qui je dédie cette conférence.
Commentaires
Enregistrer un commentaire